LA DANSE BAROQUE OU « LA BELLE DANCE »

Accueillis à Royaumont pour une conférence sur les différentes écritures de la danse, le groupe a démarré un cycle consacré à la danse baroque avec Hubert Hazebrouck et Guillaume Jabloncka. Les élèves ont décrypté et dansé une partition de Raoul Auger Feuillet.

Bibliothèque François Lang, Abbaye de Royaumont.

La bourrée d’Achille de Louis Pécour notée par Raoul Auger Feuillet, 1700.

Hubert Hazebrouck et les options danse. « Lire une partition d’écriture chorégraphique »

Déplacement sur 1/2 pointe

Trois ateliers ont été consacrés à la danse baroque dans lesquels les élèves de l’option ont appréhendé « passacaille, gigue, courantes, chaconne, rigodon, passepied, pavane, gavotte, folie d’Espagne, sarabande, gaillarde, bourrée…
« La belle dance », outil culturel essentiel du Roi-Soleil.
A l’orée du XVIIIe siècle, la réputation des maîtres français - Lully, Rameau, Rebel - s’étend en Europe.
Louis XIV impose alors une notation. Raoul-Auger Feuillet publie en 1700 son ouvrage : « Chorégraphie, ou l’art de décrire la danse par caractères, figures et signes démonstratifs ».

nos sources pour la danse baroque :

Guillaume Jabloncka :

Hubert Hazebrouck danse le rôle de Louis XIII dans le Ballet de la Merlaison reconstitué par Christine Bayle, compagnie

Béatrice Massin, compagnie Fêtes galantes,

LA DANSE CLASSIQUE

C’est Agnès Bretel qui anime deux ateliers consacrés à l’esthétique classique.
Se référant au ballet pantomime « Giselle ou les Willis » créé en 1841 sur une musique de Adolphe Adam, une chorégraphie de Jules Perrot et Jean Coralli, d’après un livret de Jules Henri Vernoy de Saint-Georges, les élèves de l’option danse vont se familiariser avec les positions de la danse classique, les ports de bras, attitudes et arabesques qui composent le vocabulaire de la danse classique. Ils apprendront que la pantomime (art de l’expression gestuelle, sans parole), est un langage utilisé par les danseurs en dehors de la danse.
« Giselle » est aujourd’hui considéré comme le point culminant du ballet romantique du XIXème siècle.
Créé neuf ans après « La Sylphide » (1832), « Giselle » est le premier ballet à rassembler en un seul personnage les deux éléments principaux de ce style : le naturel et le surnaturel.

Ainsi, la charmante et simple petite paysanne du premier acte se transformait en la fantômatique Willi de l’acte deux, une dualité qui ne fut pas sans poser de problèmes aux meilleures ballerines de plusieurs générations successives.

LE HIP-HOP

Jessica Noita, propose deux ateliers de danse Hip-Hop.
Le travail permettra aux élèves d’envisager le mouvement dans des dynamiques différentes. Ruptures, continuités, arrêts, fluidité, blocages ... Une nouvelle expérimentation du mouvement dansé.

Les élèves ont vu deux spectacles articulant l’esthétique hip-hop et la danse contemporaine :

PRÉSENTATION PAR BOUBA LANDRILLE TCHOUDA
« Depuis sa publication en 1816, ce conte d’Hoffman a été de nombreuses fois revisité par des chorégraphes, metteurs en scène et cinéastes. J’ai vu pour la première fois en 1998 la version de Maurice Béjart, puis celles de Jean-Christophe Maillot en 1999 et Thierry Malandain en 2001. Depuis, dans un petit coin de ma tête, je cultive le rêve secret de me confronter à cette œuvre... »
Ce voyage initiatique d’une petite fille à travers un monde merveilleux et imaginaire où tout devient possible, ce pourrait être celui de ma propre fille, aujourd’hui...
Les thèmes universels et immortels contenus dans ce conte, le passage de l’enfance à l’adolescence, l’amour et les forces du mal... tout ceci, nécessairement, m’intéresse. Nous sommes tous à la recherche de l’autre, le prince ou la princesse charmante, notre moitié, tout simplement. Ainsi, le propos de Casse-Noisette traverse le temps, il n’a pas d’âge.

Un Casse-Noisette de Bouba Landrille Tchouda